Les innovations chiites

Table des matières

Des traditions visiblement inventées

Ramadan est l’un des noms d’Allah

Les chiites attribuent ces paroles au cinquième de leurs imams, Al-Bâqir : « Ne dites pas : « Nous sommes au mois de Ramadan » ou « Ramadan est terminé » ou encore « Ramadan a commencé », car Ramadan est l’un des noms sublimes d’Allah U. »[1]

L’imam naît circoncis

Ils attribuent ces mots à Al-Bâqir : « L’imam se reconnaît à dix signes : il naît en état de pureté et circoncis, lorsqu’il tombe à terre, il tombe en s’appuyant sur la paume de la main et en prononçant les deux témoignages de foi à haute voix, il n’est jamais en état d’impureté majeure, ses yeux se ferment, mais son cœur reste toujours éveillé, il ne bâille jamais et ne s’étire jamais, il voit aussi bien derrière lui que devant lui, et ses pets ont l’odeur du musc. »[2]

Des oiseaux qui sortent du nez

Ils attribuent ces paroles l’imam Abou ‘Abdillah : « Quiconque, après avoir éternué, pose la main sur son nez, puis prononce ces mots : « Louange à Allah, Seigneur de la Création. Qu’Allah soit abondamment loué comme Il en est digne. Paix et bénédictions sur le prophète Mouhammad et sa famille » verra sortir de sa narine gauche un oiseau plus petit que la sauterelle et plus gros que la mouche qui volera jusqu’au Trône en dessous duquel il implorera le pardon d’Allah pour lui jusqu’au Jour de la résurrection. »[3]

Manger de la terre de Karbala

Leur imam Abou Al-Hasan aurait dit : « Il est interdit de consommer la terre, de même qu’il est interdit de consommer un animal mort, du sang ou de la viande de porc, à l’exception de la terre qui entoure la tombe d’Al-Housayn qui est un remède à tous les maux et qui apaise toutes les peurs. Mais il ne convient pas d’en abuser. »[4]

Al-Hasan, fils de ‘Ali, parle 70 millions de langues

Al-Koulayni rapporte ces mots du second imam, Al-Hasan t : « Allah a deux villes, l’une en Orient, l’autre en Occident, chacune entourée d’un mur de fer. Chaque mur possède un demi-million de portes formée chacune de deux battants. On y parle soixante-dix millions de langues différentes. Et moi, je connais l’ensemble de ces langues… »[5]

Le hadith rapporté par l’âne appelé ‘Oufayr

Al-Koulayni rapporte, d’après le commandeur des croyants, ‘Ali ibn Abi Tâlib t, que ‘Oufayr, l’âne du Messager d’Allah r, s’est suicida à la mort du Prophète r. L’âne rompit ses liens puis se dirigea à toute allure vers le puits des Bani Khatmah, à Qoubâ’, dans lequel il se jeta et mourut. » Al-Koulayni ajouta :

Il est rapporté que le commandeur des croyants t a dit : « Cet âne s’est adressé un jour au Messager d’Allah r en ces termes : Que mon père et ma mère te servent de rançon. Mon père m’a rapporté, d’après son père, d’après son grand-père, d’après le père de ce dernier, que celui-ci se trouvait dans l’Arche avec Noé qui lui caressa la croupe en disant : De la postérité de cet âne viendra un âne qui sera monté par le plus noble et le sceau des prophètes. » L’âne dit alors : « Louange à Allah qui a fait de moi cet âne. »[6]

Le plus étonnant est que toutes ces traditions sont rapportées par Al-Koulayni dans Al-kâfi qui est, rappelons-le, le livre chiite de référence, « le plus ancien, le plus illustre et le plus remarquable de ces ouvrages », et qui, pour cela est souvent comparé au Sahîh al-boukhâri des sunnites !

Des croyances inconnues en islam

Nous avons montré, dans le premier chapitre de cet ouvrage, que le dogme de l’imamat, fondement du chiisme, était une invention qui avait conduit les imamites à créer également le dogme de la falsification du Coran et a traité l’immense majorité des compagnons de mécréants, et par conséquent, à rejeter en bloc la tradition du Prophète r rapportée par ces derniers. Voici à présent d’autres croyances chiites totalement absentes du sunnisme et sans fondement dans le Coran ou la Sounnah.

Le dogme de la Tinah

Les duodécimains croient que le chiite a été créé d’une argile particulière, la Tinah, différente de l’argile dont le sunnite a été créé. Puis un mélange s’est produit entre les deux argiles, si bien que les péchés et les crimes que peut commettre le chiite sont dus à l’influence qu’a eu sur lui l’argile du sunnite. Inversement, la vertu et la loyauté que l’on peut trouver chez le sunnite, de même que ses prières et ses jeûnes, sont dus à l’influence qu’a eu sur lui l’argile du chiite. Le Jour de la résurrection, on fera donc endosser aux sunnites les péchés des chiites et on accordera aux chiites les bonnes actions des sunnites[7].

La Taqiyyah ou le mensonge élevé au rang de religion

La Taqiyyah, dans le chiisme, consiste à dissimuler ses véritables croyances afin de se préserver du mal supposé de ses ennemis. La Taqiyyah consiste donc, pour le chiite, à se faire passer pour un sunnite ou à dissimuler certaines de ces croyances imamites. La Taqiyyah occupe une telle place dans le dogme duodécimain que « celui qui ne la pratique pas est sans foi », selon des paroles qu’ils attribuent au troisième imam, Al-Housayn. Ils prétendent même que « la Taqiyyah représente les neuf dixièmes de la religion. »[8]

Renoncer à la Taqiyyah est donc aussi grave que de tomber dans le Chirk. Ils prétendent en effet qu’Allah « pardonne tous les péchés au croyant ici-bas et dans l’au-delà, à l’exception de deux péchés : renoncer à la Taqiyyah et manquer à ses devoirs envers ses frères. »[9]

Celui qui renonce à la Taqiyyah est à l’image de celui qui délaisse la prière. Ainsi, ils attribuent mensongèrement ces paroles à l’imam Abou ‘Abdillah : « Si j’affirmais que celui qui renonce à la Taqiyyah est à l’image de celui qui délaisse la prière, je ne ferais que dire la vérité. »[10]

Al-Majlisi n’hésite donc pas à décrire la Taqiyyah comme une obligation religieuse : « La Taqiyyah est une obligation pour tout chiite vivant dans la terre des injustes. Quiconque y renonce s’est donc opposé à la religion imamite et l’a abandonnée. »[11]

Ceci explique pourquoi certains chiites prient derrière les imams sunnites de la Mosquée sacrée de la Mecque et de la Mosquée du Prophète à Médine alors qu’ils les considèrent comme des mécréants. Les cheikhs chiites ont en effet inventé cette tradition : « Quiconque prie avec eux au premier rang, c’est comme s’il priait derrière le Messager d’Allah. »[12] Leur guide suprême, Khomeiny fit ce commentaire : « Nul doute que la prière de celui qui prie derrière le Messager d’Allah est valable et qu’il s’agit d’une œuvre très méritoire. Il en va donc de même de la prière de celui qui prie avec eux de manière à dissimuler ses vraies croyances. »[13]

Le même Khomeiny ose décrire les prophètes comme des hommes fourbes et dissimulateurs. Il écrit : « Le Messager d’Allah a dit : Allah n’a privilégié les prophètes par rapport aux autres créatures que parce qu’ils savaient parfaitement comment manœuvrer habilement avec Ses ennemis et dissimuler leurs véritables croyances. »[14]

Les hadiths qui font l’éloge des compagnons y s’expliquent donc, selon les chiites, par la Taqiyyah. Comment expliquer que le Prophète r ait pu donner deux de ses filles en mariage à ‘Outhmân ibn ‘Affân, un mécréant selon eux ? Par la Taqiyyah ! Comment justifier que ‘Ali ait pu accorder la main de sa fille Oumm Koulthoum à son pire ennemi – selon eux – ‘Oumar ibn Al-Khattâb t ? Là encore par la Taqiyyah ! Comment ‘Ali a-t-il pu faire allégeance aux trois califes qui l’ont précédé ? En raison de la Taqiyyah. Le dogme de la Taqiyyah a donc beau dos chez les chiites qui n’hésitent pas, pour se tirer d’embarras, à faire du Prophète r et de ‘Ali t des êtres d’une lâcheté telle qu’ils donnent leurs filles en mariage à des hypocrites simplement pour se préserver de leur mal !

Une remarque importante s’impose à ce niveau. Certains islamophobes – français notamment – utilisent cette notion de Taqiyyah contre les musulmans accusés de vouloir la destruction de la France et de dissimuler leurs véritables intentions comme le leur permettrait la Taqiyyah. Or, la Taqiyyah, qui consiste à mentir sur ses croyances, est une spécificité chiite, rejetée par les sunnites, puisqu’il s’agit ni plus ni moins d’un mensonge qui fait partie des péchés capitaux. Or, l’immense majorité des musulmans de France sont sunnites. Ces accusations sont donc sans fondement.

De nouvelles pratiques introduites dans la religion

Le khoumous

Le Khoumous (le cinquième ou le quint) est une sorte de dîme, un impôt, que les cheikhs imamites obligent les chiites à verser à leurs imams. Ils ont même inventé une tradition qui dit : « Le Khoumous nous est dû. »[15]

Après la rupture du cycle des imams, avec l’occultation du douzième imam, ce sont les cheikhs chiites qui reçoivent aujourd’hui cet impôt. Ils se livrent à une concurrence acharnée afin d’obtenir la plus grande partie de ce Khoumous. Certains d’entre eux promettent même ouvertement des réductions d’impôts – pouvant aller jusqu’à 50% – à celui qui s’en acquittera en premier, afin d’attirer le plus grand nombre de clients ! La dernière invention des cheikhs chiites au sujet du Khoumous est cette fatwa selon laquelle celui qui veut accomplir un grand ou petit pèlerinage est tenu tout d’abord de calculer son patrimoine, puis d’en verser le cinquième aux jurisconsultes chiites. Le pèlerinage de celui qui refuse d’agir ainsi, expliquent-ils, n’est pas valable.

Pourtant, ‘Abdoullah ibn Sinân rapporte avoir entendu l’imam Abou ‘Abdillah affirmer : « Le Khoumous doit être prélevé exclusivement sur les prises de guerre[16]. »[17]

La prostitution élevée au rang d’adoration

Le mariage dit « Mout’ah », littéralement, le mariage « de jouissance », est un mariage temporaire – il peut durer une seule journée – pratiqué par les chiites et qui s’apparente plus à de la prostitution qu’à une véritable union. Il ne nécessite ni la présence du tuteur de la femme, ni celle de témoins.

Ils ont, pour le justifier, inventé ce hadith qu’ils attribuent mensongèrement au Prophète r : « Au cours de mon voyage nocturne, Gabriel vint à ma hauteur et me dit : « Mouhammad ! Allah le Très Haut, béni soit-Il, dit : J’ai pardonné à tout musulman qui contracte un mariage Mout’ah. » »[18]

Ils prétendent que n’est véritablement croyant que celui qui contracte ce genre de mariage. Ils ont en effet inventé cette tradition : « La foi du croyant ne sera complète que lorsqu’il contractera un mariage Mout’ah. »[19] Et ils attribuent à l’imam Abou ‘Abdillah les paroles qui suivent : « Le mariage Mout’ah fait partie de ma religion, comme celle de mes ancêtres. Quiconque le pratique, applique notre religion, et quiconque le renie, a renié notre religion et professe une autre religion que la nôtre. »[20]

Ils attribuent pourtant eux-mêmes cette tradition à ‘Ali t : « Le Messager d’Allah a interdit, le jour de la conquête de Khaybar, la viande des ânes domestiques et le mariage Mout’ah. »[21] Et ils rapportent ces paroles de l’imam Abou ‘Abdillah : « Ne contractent ce genre de mariage chez nous que les débauchés. »[22]

Ils permettent ce type de mariage avec les femmes de mauvaise vie. At-Tousi affirme ainsi : « Il est rapporté qu’il est permis à l’homme de contracter un mariage Mout’ah avec une débauchée, mais celui-ci doit l’empêcher de s’adonner à la débauche. »[23] Et voici ce qu’écrit leur guide suprême, Khomeiny, au sujet des mariages Mout’ah avec les débauchées : « Il est permis, mais déconseillé, de contracter un mariage Mout’ah avec une débauchée, surtout s’il s’agit d’une femme connue pour ses mœurs dissolues. Et s’il contracte ce genre de mariage, il doit l’empêcher de s’adonner à la débauche. »[24]

Ils autorisent même ce type de mariage avec les nourrissons ! Ainsi, leur guide suprême, Khomeiny, écrit : « Quant aux autres types de rapports, comme les caresses excitantes ou les enlacements, ils sont permis avec elle, y compris avec celle qui prend encore le sein. »[25]

S’agissant des vierges, l’imam Abou ‘Abdillah fut interrogé en ces termes : « Une jeune fille encore chez ses parents s’offre à moi en cachette de sa famille. Puis-je accepter ? » Il répondit : « Oui, mais évite son sexe. » L’homme ajouta : « Même si elle-même est consentante ? » L’imam répondit : « Même si elle y consent, car c’est une honte pour les vierges. »[26]

Les cheikhs chiites ont néanmoins trouvé une solution à cette interdiction, puisqu’ils autorisent les rapports anaux, qui sont pourtant strictement interdits en islam.

La sodomie autorisée

Ainsi, selon eux, interrogé sur les rapports anaux, l’imam Abou ‘Abdillah aurait répondu : « La femme est ton jouet, mais évite de lui faire mal. »[27] De même, Al-Hassan, fils de ‘Ali t, aurait été interrogé à propos d’un homme qui pratique la sodomie avec sa femme et aurait répondu que cela fut autorisé par ce verset du livre d’Allah, lorsque le prophète Lot dit : « Voici mes filles qui sont bien plus pures pour vous »[28]. Or, ajouta-t-il, « Lot savait que ces hommes ne recherchaient pas le vagin, mais l’anus. »[29]

C’est en s’appuyant notamment sur ces textes que Khomeiny se permet d’affirmer : « L’avis le plus sûr, celui qui ressort le plus clairement des textes, est qu’il est permis d’avoir des relations anales avec son épouse. »[30]

Les lamentations

En commémoration de la passion d’Al-Housayn, ils n’hésitent pas à se frapper le visage et à déchirer leurs vêtements, autant d’actes que les cheikhs chiites classent parmi les œuvres les plus méritoires. En outre, ils s’habillent en noir lors de ces cérémonies. Or, là encore, en agissant ainsi, les chiites s’opposent à des traditions qu’ils attribuent eux-mêmes au Prophète r ou à leurs imams. Ils attribuent ainsi ces paroles au Messager d’Allah r : « Les lamentations font partie des pratiques préislamiques »[31] et celles-ci à ‘Ali t : « Ne vous habillez pas en noir, car c’est la couleur de Pharaon. »[32] En outre, Al-Koulayni rapporte que le Prophète r aurait fait ces recommandations à sa fille Fâtimah : « Lorsque je mourrai, ne te griffe pas le visage, ne t’arrache pas les cheveux, n’appelle pas le malheur sur toi, et n’engage pas des pleureuses pour se lamenter sur ma dépouille. »[33]

L’invention de certaines fêtes

L’une des principales fêtes religieuses inventées par les chiites est celle qu’ils appellent la fête d’Al-Ghadîr, célébrée le 18 du mois de Dhou Al-Hijjah. Al-Ghadîr est le nom d’un lieu situé entre la Mecque et Médine où le Prophète r, de retour du pèlerinage d’adieu, a recommandé sa famille aux musulmans. On comprend donc pourquoi certains cheikhs chiites affirment que la fête d’Al-Ghadîr est la principale fête musulmane, devant donc la fête du sacrifice et celle de la rupture du jeûne de Ramadan.

Au nombre également de leurs fêtes, celle qui célèbre l’assassinat de ‘Oumar ibn Al-Khattâb t par Abou Lou’louah, le perse mazdéen, comme nous l’avons montré précédemment. En outre, ils accordent une grande importance au jour de l’an perse : Nayrouz, comme le font les mazdéens[34].



[1] Al-kâfi (4/69).

[2] Ibidem (1/389).

[3] Ibidem (2/657).

[4] Ibidem (3/378).

[5] Ibidem (1/384-385).

[6] Ibidem (1/237).

[7] Ibidem (2/423), chapitre : L’argile du croyant et du mécréant.

[8] Ibidem (2/572).

[9] Bihâr al-anwâr (75/415).

[10] Man lâ yahdourouhou al-faqîh (2/253).

[11] Bihâr al-anwâr (72/421).

[12] Al-kâfi (3/250).

[13] Rasâïl al-khoumayni (2/108), de Khomeiny.

[14] Al-makâsib al-mouharramah (p. 2/163), de Khomeiny.

[15] Man lâ yahdourouhou al-faqîh (2/222), chapitre : Le Khoumous.

[16] Conformément à ce verset de la sourate Al-Anfâl : « Sachez que, sur tout butin arraché à l’ennemi, le cinquième revient à Allah, au Messager, à ses proches parents… ».

[17] Man lâ yahdourouhou al-faqîh (2/222), Tahdhîb al-ahkâm (4/850) et Al-istibsâr (2/392), chapitre : L’obligation de s’acquitter du Khoumous.

[18] Man lâ yahdourouhou al-faqîh (3/586), chapitre : Le mariage Mout’ah.

[19] Ibidem (3/588).

[20] Ibidem (3/366).

[21] Tahdhîb al-ahkâm (7/1705).

[22] Bihâr al-anwâr (103/318), chapitre : Les règles du mariage Mout’ah.

[23] Tahdhîb al-ahkâm (7/1706).

[24] Tahrîr al-wasîlah (2/265), de Khomeiny.

[25] Ibidem (2/221).

[26] Tahdhîb al-ahkâm (7/2).

[27] Al-kâfi (5/540).

[28] Sourate Houd, verset 78.

[29] Bihar al-anwâr (2/230).

[30] Tahrîr al-wasîlah (2/241), de Khomeiny.

[31] Man lâ yahdourouhou al-faqîh (4/271-272).

[32] Ibidem (1/232).

[33] Al-kâfi (5/527).

[34] Bihâr al-anwâr (95/419), chapitre : Que faire le jour de Nayrouz ?