Comment expliquer que les noms de vos prétendus imams ne soient pas mentionnés dans le Coran alors que, selon vos prétentions, les musulmans doivent se référer à eux en matière de religion ?
D’ailleurs, le Coran décrit Mouhammad – que les éloges, le salut et la paix d’Allah le couvrent – comme le sceau des prophètes et des Messagers, ce qui implique qu’il ne peut y avoir d’autres législateurs après lui.
Or, la mention explicite de ces imams sur lesquels, selon vous, repose aujourd’hui la religion, était autrement plus nécessaire que celle, effective dans le Coran, des Messagers envoyés par Allah à des peuples ayant vécu avant l’avènement de Mouhammad.
Vos chefs religieux ne cessent de répéter que leurs imams occupent un rang supérieur à celui des Messagers et des anges rapprochés. Pourtant, le Coran ne fait absolument aucune mention de ces douze imams qui font l’objet de votre vénération.
De même, le Coran ne fait aucune mention de leur mission et de la manière dont, selon vous, les uns succèdent aux autres à cette fonction. Comment donc pouvez-vous vous référer à eux sans en avoir reçu l’ordre du Seigneur. D’ailleurs c’est certainement votre attachement à des textes sans rapport avec le Coran, qui selon vous font référence à vos imams, qui explique votre éloignement du Coran.
De quel livre divin disposez-vous donc aujourd’hui ?
Gloire à Allah que vos blasphèmes ne sauraient atteindre !
Comment Celui qui dit dans le Coran : (Nous n’avons rien omis dans le Livre) aurait-Il pu omettre de mentionner une réalité si capitale ?!
Si votre Mahdi, votre imam caché, se trouve bien à Sirdâbah comme vous le prétendez, alors sachez que les techniques modernes de forage permettent aujourd’hui d’extraire le pétrole à de grandes profondeurs. Les musulmans vous mettent donc au défi de faire sortir de terre votre imam caché, ainsi que ses prétendus textes sacrés.
Vous rejetez le Coran et la mission d’Abou Bakr et Oumar. Vous considérez l’immense majorité des compagnons comme des mécréants, refusant les hadiths rapportés ou les jugements prononcés par eux, sans vous rendre compte que, en agissant ainsi, vous remettez en cause le message même de Mouhammad – que les éloges, le salut et la paix d’Allah le couvrent – que vous avez d’ailleurs remplacé par votre religion.
Ali – qu’Allah l’agrée – que vous vénérez, enseignait pourtant le Coran aux musulmans et n’a pas refusé de prêter allégeance à Abou Bakr et Oumar – qu’Allah les agrée. Il s’est, au contraire, soumis à leur autorité, comme vous-mêmes en convenez.
L’attitude de Ali – qu’Allah l’agrée – ne réfute-t-elle pas votre croyance en la mission des imams chiites. Car comment lui qui, selon vous, fut l’imam des musulmans a-t-il pu se placer sous leur autorité ?
Vous reconnaissez également que Ali – qu’Allah l’agrée – a donné sa fille Oumm Al-Koulthoum en mariage à Oumar – qu’Allah l’agrée, et que Al-Hasan et Al-Housayn, les deux fils de Ali, montaient la garde devant la maison de Outhman, le troisième calife, le jour où celui-ci fut assassiné.
Vous reconnaissez également que le Messager d’Allah – que les éloges, le salut et la paix d’Allah le couvrent – a rendu l’âme alors que sa tête se trouvait dans le giron de celle, son épouse Aïchah, que vous accusez pourtant d’adultère, insultant par là même le Messager qui, selon vos dires, aurait vécu avec une épouse adultérine. A Allah ne plaise !
Nul doute que la famille du Prophète, à laquelle appartiennent ses épouses, était la plus pure et la plus noble des familles, et que lui-même était le plus attaché des hommes à son honneur.
Allah le Très Haut dit : (Femmes du Prophète ! Vous n’êtes en rien comparables aux autres femmes, pour peu que vous craigniez Allah. Gardez-vous donc de vous adresser aux hommes de manière impudique car ceux dont le cœur est malade pourraient vous convoiter. Ne prononcez que des paroles décentes. Demeurez dans vos foyers, ne vous exhibez pas comme le faisaient les femmes avant l’islam. Accomplissez la prière, acquittez-vous de l’aumône légale et obéissez à Allah et à Son Messager ! Allah veut seulement éloigner de vous toute souillure, famille du Prophète, et vous purifier entièrement du péché).
Comme l’indiquent clairement ces paroles, les épouses du prophète font partie de sa famille. Pourtant, vos dignitaires tentent par tous les moyens de les en exclure pour justifier leurs insultes envers les femmes du Messager. Lisez donc à plusieurs reprises ce verset et vous saurez que vos chefs insultent et accusent de tous les péchés celles qu’Allah a éloignées de toute souillure et de tout péché.
Ali a exercé le pouvoir plusieurs années sans appliquer la peine légale à celle que vous accusez d’adultère.
Certains d’entre vous vont jusqu’à accuser Aïchah – puisse Allah l’agréer – d’avoir empoisonné le Messager. Si tel est le cas – mais il n’en est rien – pourquoi Ali ne lui a pas infligé la peine prescrite lorsqu’il devint calife ? Quelle honte pour un homme que vous considérez pourtant comme infaillible !
Vous prétendez que Omar a cassé une côte à Fatimah, coup qui se serait également soldé par une fausse couche, tandis que son mari, Ali, connu pour sa témérité, est resté les bras croisés ! Nouvelle accusation de lâcheté contre celui que pourtant vous vénérez et auquel vous attribuez des pouvoirs surhumains et une force équivalente à celle de Gabriel.
Ne voyez-vous pas que votre religion a été fondée par les ennemis du Messager, de Ali lui-même et de la famille du Prophète.
Ne voyez-vous pas que l’objectif de ceux qui s’attaquent ainsi aux compagnons du Messager, qui sont de façon directe ou indirecte accusés d’avoir renié la foi et d’avoir été des hypocrites, est tout simplement de saper les fondements de l’islam qui repose en effet sur ces hommes qui nous l’ont transmis.
Par Allah ! Votre secte permet aujourd’hui aux ennemis de l’islam de s’attaquer à cette religion en remettant en cause ses bases que sont le Coran et la Sounnah.
Vous qu’Allah a dotés de raison, ne vous laissez pas tromper par les chefs religieux chiites qui tirent profit de leur fonction religieuse et politique.
Ainsi, il est établi de manière incontestée que la corruption des gouvernements chiites d’Irak et d’Iran est la pire de l’histoire de l’humanité.
Par Allah ! Si leurs croyances étaient saines, leur gestion du pouvoir le serait aussi.
Sachez aussi que nombre de descendants des adorateurs du feu, les Perses mazdéens, méprisent les Arabes chiites en Iran ou ailleurs. Chaque chiite arabe sait d’ailleurs cela. J’ai personnellement été témoin de cette réalité.
J’ai également entendu de mes propres oreilles – je peux en jurer – que leur haine de Oumar – puisse Allah l’agréer – s’explique par le fait qu’il a détruit leur empire, l’empire perse, les contraignant à adhérer à l’islam.
Si seulement vous aviez pu lire les regrets sur le visage de ce Perse lorsqu’il me fit cet aveu.
Pourtant Oumar fut la cause de leur conversion à l’islam et du mariage de Housayn avec la fille de l’empereur perse, ce dont ils devraient lui être reconnaissants.
Vous les chiites, on vous a fait tomber dans l’idolâtrie.
Vous invoquez Ali, Al-Housayn, Fatimah, et d’autres encore, alors qu’Allah le Très Haut dit : (N’invoquez nul autre qu’Allah). Et Il dit : (Allah ne pardonne pas que d’autres que Lui soient associés à Son culte).
Comment pouvez-vous invoquer des morts incapables de se sauver eux-mêmes ?!
Vous prétendez qu’ils sont infaillibles mais aucun d’entre eux n’a été capable d’éviter la mort.
Si vous êtes Arabes, alors ce verset, dans lequel Allah s’engage à préserver son Livre, a été révélé dans votre langue : (C’est Nous, en vérité, qui avons révélé le Coran et c’est Nous qui veillons à son intégrité).
Vous êtes les hommes les plus à même de connaître et de comprendre le Tawhid. Référez-vous donc au Livre d’Allah révélé dans votre langue.
Et si vous n’êtes pas Arabes, alors cherchez donc la vérité dans les traductions à votre disposition.
Vous savez parfaitement que Ali et Al-Housayn ont été tués sans pouvoir repousser la mort. Nous maudissons ceux qui les ont tués, mais vous, vous nous maudissez injustement.
Libère ta raison de la prison où elle s’est enfermée.
Utilise-la pour comprendre la réalité.
Lis plus d’une fois ce texte et médites-en toute la portée.
Sauve ton âme d’un Feu qui brûlera pour l’éternité