Preuves que l’islam est une religion de paix

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Deux exemples historiques bien connus suffiront à démontrer la fausseté de ce préjugé. D’abord la prise de Jérusalem par Omar, deuxième calife de l’islam, comparée à la conquête de la ville sainte par les croisés. Gustave Le Bon décrit l’entrée d’Omar à Jérusalem : « La conduite du khalife Omar à Jérusalem nous montre avec quelle douceur les conquérants arabes traitent les vaincus, et contraste singulièrement avec les procédés des croisés, dans la même ville, quelques siècles plus tard. Omar ne voulut entrer dans la cité sainte qu’avec un petit nombre de ses compagnons. Il demanda au patriarche Sophronius de l’accompagner dans la visite qu’il voulut faire dans tous les lieux consacrés par la tradition religieuse, et déclara ensuite aux habitants qu’ils étaient en sûreté, que leurs biens et leurs églises seraient respectés, et que les mahométans ne pourraient faire leurs prières dans les églises chrétiennes. » 

Le second exemple concerne l’Andalousie. Le sociologue français Gustave Le Bon relate : « Le neuvième siècle de l’hégire fut témoin de la chute complète de la puissance et de la civilisation des Arabes en Espagne, où ils régnaient depuis près de huit cents ans. En 1492, Ferdinand s’empara de Grenade, leur dernière capitale, et commença les expulsions et les massacres en masse que continuèrent ses successeurs. Trois millions d’Arabes furent bientôt tués ou chassés, et leur brillante civilisation, qui rayonnait depuis huit siècles sur l’Europe, s’éteignit pour toujours. » Mentionnons à présent quelques textes bibliques, parmi une multitude, qui incitent clairement à la violence et à la terreur :

1. « Tu ne laisseras la vie à rien de ce qui respire. Car tu dévoueras ces peuples par interdit, les Héthiens, les Amoréens, les Cananéens, les Phéréziens, les Héviens, et les Jébusiens, comme l’Eternel, ton Dieu, te l’a ordonné. »


2. « Et ils dévouèrent par interdit, au fil de l’épée, tout ce qui était dans la ville, hommes et femmes, enfants et vieillards, jusqu’aux bœufs, aux brebis et aux ânes. »


3. « Maintenant, tuez tout mâle parmi les petits enfants, et tuez toute femme qui a connu un homme en couchant avec lui ; mais laissez en vie, pour vous, toutes les filles qui n’ont point connu la couche d’un homme. »


4. « Tu feras mourir hommes et femmes, enfants et nourrissons, bœufs et brebis, chameaux et ânes. »


5. « Que votre œil soit sans pitié, et n’ayez point de miséricorde ! Tuez, détruisez les vieillards, les jeunes hommes, les vierges, les enfants et les femmes. »


6. « Leurs enfants seront écrasés sous leurs yeux, leurs maisons seront pillées, et leurs femmes violées. »


7. « Ils tomberont par l’épée. Leurs petits enfants seront écrasés. Et l’on fendra le ventre de leurs femmes enceintes. »

Ces textes sont à comparer avec ces recommandations que le Prophète adressait à ses compagnons qui partaient en campagne : « Ne trahissez pas vos pactes, ne mutilez pas l’ennemi et ne tuez pas les enfants. »Roger du Pasquier écrit à ce sujet : « A l’exemple du Prophète, qui avait imposé aux combattants de l’Islam le respect de l’ennemi vaincu et désarmé, les musulmans, lorsqu’ils durent faire la guerre, s’efforcèrent de la rendre aussi humaine que possible. Leur attitude modérée et tolérante a beaucoup contribué à leur gagner la sympathie des populations dans les pays où leurs armées firent campagne et, dans bien des régions, comme certaines provinces de l’Empire byzantin, ils furent accueillis en libérateurs. Dans tous les pays conquis, l’Islam a toujours accepté la présence de nombreux et importants groupes professant d’autres religions. Mais en sens inverse, lorsque par exemple les chrétiens eurent reconquis l’Espagne, tous les musulmans furent massacrés, convertis de force ou chassés. »Comme l’explique très justement un document émanant du Secrétariat du Vatican pour les non chrétiens intitulé Orientations pour un dialogue entre chrétiens et musulmans (1970), « le Jihâd n’est aucunement le kherem biblique, il ne tend pas à l’extermination, mais à étendre à de nouvelles contrées les droits de Dieu et des hommes. » Il est aussi pour les croyants un moyen de se défendre : « Combattez pour la cause de Dieu ceux qui vous combattent, sans toutefois transgresser. » Les musulmans sont d’ailleurs tenus d’accepter toute proposition de paix émanant de l’ennemi. Le Très Haut dit : « Si donc ils se tiennent à l’écart et vous offrent la paix, renonçant à vous combattre, Dieu ne vous donne plus aucune raison de les inquiéter. » Dieu invite les musulmans à se montrer bienveillants avec ceux de leurs adversaires qui s’abstiennent de les combattre. Il dit : « Dieu ne vous défend pas de traiter avec bonté et équité ceux d’entre eux qui ne vous ont ni persécutés en raison de votre foi, ni contraints à l’exil. Dieu aime les hommes justes. » Le terme « paix » et ses dérivés apparaissent pas moins de 140 fois dans le Coran, tandis que le mot « guerre » et ses dérivés n’y reviennent que 6 fois. Pourquoi donc, s’interrogeront certains, tant de violence commise aujourd’hui au nom de l’islam ? Deux explications peuvent être avancées, l’une rejoignant l’autre. La première est l’ignorance de certains musulmans, généralement jeunes et sans connaissance religieuse, la seconde est l’utilisation que font certains, à des fins politiques, de cette ignorance. Daech en est évidemment l’exemple le plus éloquent. Nul aujourd’hui ne peut en effet sérieusement contester que l’autoproclamé Etat islamique est une création américaine contre le régime syrien et ses alliés. Nous mentionnerons à l’appui de nos affirmations des témoignages de personnalités qui pourront difficilement être accusées de conspirationnisme. Commençons par celui du Général Vincent Desportes, professeur associé à Sciences Po, qui, devant la Commission des Affaires étrangères de la Défense et des Forces armées du Sénat, déclare le 17 décembre 2014 au sujet de Daech : « Quel est le docteur Frankenstein qui a créé ce monstre ? Affirmons-le clairement, parce que cela a des conséquences : ce sont les Etats-Unis. Par intérêt politique à court terme, d’autres acteurs – dont certains s’affichent en amis de l’Occident – d’autres acteurs donc, par complaisance ou par volonté délibérée, ont contribué à cette construction et à son renforcement. Mais les premiers responsables sont les Etats-Unis. » Autre déclaration sans ambiguïté, celle du général Wesley Clark, ancien commandant des forces armées de l’OTAN, qui a déclaré le 11 Février 2015 à la chaîne de télévision américaine CNN que l’Etat islamique était une création américano-israélienne pour vaincre le Hezbollah.

Le plus intéressant est que le prophète a annoncé, avant même leur apparition, le surgissement de ces hommes qu’il a décrits comme de « jeunes écervelés », « plus prompts à tuer les musulmans que les païens ». Rappelons que plus de 90% des victimes du terrorisme islamique sont de confession musulmane.

 La civilisation des Arabes, Gustave Le Bon, éditions La Fontaine au Roy, 1990.

 Ibidem.

Deutéronome 20, 16-17.

Josué 6, 21.

Nombres 31, 17-18.

Ezéchiel 9, 5-6.

Esaïe 13, 16.

Osée 13, 16.

Recueil de Mouslim, hadith 1731.

 Découverte de l’islam, éditions Les trois continents, 1985, p. 65.

Coran 2, 190.

Coran 4, 90.

Coran 60, 8.

L’intervention du général Desportes peut être consultée sur le site du Sénat.

Selon la Fondation pour l’innovation politique, un Think Tank français qui a étudié les attentats islamistes dans le monde entre 1979 et 2019, 91, 2 % des victimes du terrorisme islamiste sont musulmanes.